Travail 2019

En 2019, l'Organisation internationale du Travail (OIT) fêtera ses 100 ans. Dans cette perspective, l'OIT a exprimé la demande qu'un large débat dans toutes les institutions intéressées, y compris les Universités, puisse être organisé sur L'avenir du Travail.

Le Groupe de contact du FNRS Travail et émancipation sociale a relevé ce défi, associé à d'autres universitaires, notamment issus des Universités flamandes.

Trois séminaires de débat seront ainsi organisés, libre d'accès tant pour les chercheurs que les étudiants, ou toute autre personne intéressée…

Suite à un appel à contribution parmi un public interdisciplinaire de chercheurs, nous avons reçu au préalable des propositions de débat qui alimenteront les réflexions collectives qui seront soumises à discussion lors des séminaires, chacun de ceux-ci étant consacré à un thème capital pour aborder les processus de transformations actuelles des rapports sociaux qui organisent le Travail.

1. Séminaire de Liège Date : 21 mars 2019, de 14h à 17h30. Lieu : Université de Liège, salle Mahaim, Faculté de Droit, Quartier Agora, Place des Orateurs, 3, 4000 Liège (Sart Tilman).

Qu'est-ce un travailleur aujourd'hui?

Le travailleur serait-il condamné à disparaître ou au contraire chacun de nous doit-il devenir un travailleur, quelle que soit sa condition ou sa situation sociale ou physique ? Comment la définition sociétale de son rôle devrait-elle s'inscrire (ou s'est-elle inscrite ou s'inscrit-elle) sur le plan de ses statuts (politique, juridique, philosophique, économique, historique, …) ? L'émancipation sociale du travailleur vis-à-vis de tout employeur est-il l'objectif final ? Quelle protection sociale le travailleur peut-il espérer dans un monde confronté à la fois à des changements technologiques majeurs et à des marchés toujours plus ouverts et plus compétitifs, à une organisation de la production sans cesse plus complexe et segmentée ? Le numérique va-t-il faire disparaitre les travailleurs salariés et les remplacer par des travailleurs indépendants intermittents et précaires ? L'intelligence artificielle va-t-elle tout simplement supprimer le travail ?

Les textes de débat sont disponibles en ligne pour ce premier séminaire :

Comité d'organisation de cette séance : Fabienne Kéfer (juriste, ULg), Marco Rocca (juriste, Université de Strasbourg)

 

2. Séminaire de Bruxelles Date : le 29 avril 2019, de 14h à 17h30. Lieu : Université libre de Bruxelles.

Le travail aujourd'hui : quelles luttes et mobilisations? Quelles représentations collectives ? Au nom de quoi ?

Construire les libertés de circulation commerciales (du capital, des marchandises, des services, de la main-d'œuvre) comme objectifs primordiaux du gouvernement de la société a permis une remise en cause radicale du droit du travail et des systèmes généraux de la négociation collective. Dans un système de promotion du partenariat social, la lutte et les conflits sociaux, notamment à travers la grève, sont considérés comme illégitimes et les syndicats comme des acteurs économiques raisonnables et inquiets de la bonne compétitivité des entreprises. Dans un tel cadre, la convention collective peut devenir non plus un outil de protection mais bien d'accroissement de la marchandisation du champ social du Travail. Dans un tel cadre, quelles luttes et mobilisations concernant le Travail sont-elles encore possibles ? Avec quels acteurs et au nom de quoi ?

Comité d'organisation de cette séance : Francine Bolle (historienne, ULB), Anne Dufresne (sociologue, UCL), Corinne Gobin (politologue, ULB), Esteban Martinez (économiste, ULB), Jean Vandewattyne (sociologue Umons)

 

3. Séminaire de Leuven Date : le 8 mai 2019, de 14h à 17h30. Lieu : Katholieke Universiteit Leuven, Nieuwe Valk: Tiensestraat 41, 3000 Leuven, local : DV3 01.01

Les rapports de travail à l'ère de la fragmentation et de la mondialisation des entreprises : entre forces centrifuges et centripètes

Les relations de travail individuelles et collectives sont soumises à un processus de transformation. Dans de nombreux pays, la négociation collective au niveau des branches a perdu sa primauté en raison de la décentralisation de la négociation collective. Les entreprises verticalement intégrées ont été démantelées. Les entreprises ont réussi à avoir recours à la main-d'œuvre sans être tenues pour responsables en tant qu'employeurs, tout en s'engageant dans un discours sur la RSE. Les travailleurs ont cessé d'appartenir à une communauté de travail physiquement et géographiquement située. La numérisation et la mondialisation ont été un catalyseur pour renforcer le pouvoir des sociétés transnationales, qui ont généré des accords d'entreprise transnationaux autonomes, remettant parfois en cause les prérogatives des syndicats. La question se pose de savoir comment ces évolutions ont contribué à une marchandisation croissante du travail et comment une révolution numérique et une mondialisation de la représentation des travailleurs peuvent être utilisées pour changer cette évolution.

Comité d'organisation de cette séance : Filip Dorssemont (juriste, UCL), Valerio De Stefano (juriste, KUL).

Comité scientifique général

  • Filip Dorssemont (juriste, UCL)
  • Valerio De Stefano (juriste, KUL),
  • Corinne Gobin (politologue, ULB),
  • Marco Rocca (juriste, Université de Strasbourg).
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Faire terrain

Argumentaire

Notre séminaire s’interrogera sur la question : Qu’est-ce qu’un terrain ou encore, comment faire terrain ? Nous partons de l’hypothèse qu’un terrain, n’est pas une donnée préalable et indépendante d’une recherche, mais qu’il doit être considéré comme son aboutissement. Nous nous intéressons aux manières dont nous sommes poussés vers des situations qui intriguent, scandalisent, nous mettent aux travail sans être d’emblée disponibles comme terrain. Si une situation ou une question devient ‘terrain’, c’est que la recherche concernée réussit à être en prise avec elle, à se laisser affecter par elle, la transforme et est métamorphosée par elle. Cette dimension affective, en tant qu’elle est productive de savoirs, fera partie de ce qu’il s’agit d’interroger. Autrement dit, nous souhaitons discuter tout au long de l’année différentes manières par lesquelles des terrains se construisent, se fabriquent, se « font accoucher », nous poussent à les défendre ou même à les aimer. En conséquence, le séminaire ne vise pas à discuter du concept de terrain de manière abstraite mais en prenant plutôt appui sur des expériences de recherche concrètes.  Lors de chaque séance, une chercheuse ou un collectif de chercheurs présenteront un travail en cours en se focalisant sur les difficultés, les particularités, les modes de félicité qui contraignent chaque ‘faire terrain’ à sa manière. 

Appel à contributions

Nous travaillons sur base d'un texte proposé par l’intervenant.e ou les intervenant.e.s. à une date donnée. Les personnes qui souhaitent présenter leurs travaux sont invitées à prendre contact avec Katrin Solhdju.

Programme

29/10, 13h-15h Graziella Vella (UMons) : Lieux et territoires des morts Lieu : UMons, Bâtiment Warocqué, Salle académique (17, place Warocqué, Mons, premier étage)
26/11, 13h-15h Kora Lafia Sahada (UCL) Conflits et gestion de conflits dans les interventions de développement au Bénin. Etude de cas en santé et en gestion communautaire des ressources en eau AÏNA André Mensah (UCL) Entre sécurité et santé publique : une politique de sécurité routière au Bénin à l’épreuve des pratiques des acteurs spécialisés et des usagers des voies publiques Lieu : UMons, Bâtiment Waroqué, Salle 112
18/12, 11h-13h Arthur Klitsch (UMons) Faire l'écologie du mouvement de la transition : comment rendre compte d'un terrain pour déplier un réseau Lieu : UMons, Batîment Waroqué, Salle 104
28/01, 13h-15h Quentin Pasetti (UMons) (Dé)construction de l'objet de recherche et définition d'un terrain: entre questions et méthodes Lieu : Bâtiment Waroqué Salle 110-111
14/03, 10h-15h30 Places à pourvoir
2/05, 10h-15h30 Places à pourvoir

Inscription

Les personnes qui souhaitent participer au séminaire sont invitées à prendre contact avec Katrin Solhdju

En cas de difficultés pour trouver la salle, contactez le secrétariat de l'ESHS au numéro +3265373080

Comité d'organisation

  • Katrin Solhdju (UMons)
  • David Jamar (UMons)
  • Benedikte Zitouni (CES, Saint Louis)
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Ethnométhodologie à plusieurs : lectures, lectures critiques et terrains

L’ethnométhodologie a été une des premières orientations de recherche en sciences sociales à déplacer le regard du sociologue à hauteur des pratiques ordinaires, sur l’ « ordre sociale en train de se faire ». Mais quel est exactement le programme de l’ethnométhodologie ? Et qu’est-ce que l’ethnométhodologie peut-elle offrir au chercheur aujourd’hui ? Ce cycle de séminaire doctoral a pour but de rassembler des doctorants et des chercheurs dans un effort commun d’appropriation critique du texte fondateur, des lignes théoriques et des méthodes d’enquête de l’ethnométhodologie.

Introduction

Beaucoup de recherches qualitatives en sciences sociales soulignent l’intérêt de la démarche d’enquête de terrain en tant qu’elle permet de rendre compte des pratiques des acteurs, des activités concrètes et des réalités sociales en train de se faire. Avec un remarquable entêtement, l’ethnométhodologie a participé à placer la focale du sociologue à hauteur des pratiques. Si la « radicalité », le « localisme » ou le positionnement « anti-théorique » de l’ethnométhodologie restent relativement circonscrits à ce courant, il en va tout autrement des concepts et des formules qui caractérisent son orientation : des notions comme celles de réflexivité, routine, connaissance de sens commun, raisonnement pratique etc. sont aujourd’hui largement répandues en sociologie (Ogien 2010, p.8).

Pour autant, le sens du projet de l’ethnométhodologie et des notions qui alimentent son programme restent discutés parmi les spécialistes (Amiel 2010, p.9) et peuvent apparaître obscures pour qui s’y intéresse à tâtons. La seule lecture des premières pages de l’ouvrage fondateur de ce courant, Recherches en ethnométhodologie (Garfinkel 2009), permet de s’en convaincre. Et la question qui chapeaute le chapitre premier peut longtemps rester en suspens : Qu’est-ce que l’ethnométhodologie ?

Objet du séminaire

Ce séminaire d’introduction à la lecture de Recherches en ethnométhodologie a pour objectif premier de rassembler des doctorants et des chercheurs dans un effort commun d’appropriation critique du texte fondateur, des lignes théoriques et des méthodes d’enquête de l’ethnométhodologie. Trois grands questionnements directeurs peuvent être dégagés pour formaliser ce travail collectif d’appropriation :

  • Qu’est-ce que l’ethnométhodologie ? Quelles sont ses origines, sa généalogie, son positionnement dans l’histoire des sciences sociales ?
  • Quel est le projet ou le programme de l’ethnométhodologie ? Qu’est-ce qu’elle prétend montrer du monde social ?
  • Quelles sont les « atouts » et les limites de l’ethnométhodologie ? Quelles ressources théoriques et méthodologiques offre-t-elle au chercheur ? Mais aussi, qu’empêche-t-elle ou ne permet-elle pas de faire ?

Ensuite, dans ce mouvement d’appropriation, des questions transversales à divers courants de recherche en sciences sociales seront abordées, et porteront l’intérêt du séminaire au-delà de l’ethnométhodologie elle-même. Étant donnée la forme particulière de son organisation (voir ci-dessous), seul le cours effectif du séminaire décidera de l’orientation de ces problématiques. Celles-ci pouvant toucher, à titre d’exemple, au statut donné aux collectifs et aux institutions dans l’analyse sociologique (Fornel, Ogien, et Quéré 2000), à l’opération scientifique de montée en généralité, aux méthodes d’enquête propres à l’ethnométhodologie et aux sciences sociales qualitatives plus « classiques », etc.

Enfin, l’orientation du séminaire pourra aboutir à un questionnement plus « pragmatique », relatif au « coût » et à l’« utilité » de l’ethnométhodologie pour le chercheur. Finalement, que faire de l’ethnométhodologie ? On comprendra que chacun abordera cette question de manière singulière, mais que sa discussion collective pourra s’avérer stimulante.

Organisation et programme du séminaire

Ce séminaire doctoral suppose un engagement régulier des participants, avant et au cours de chaque séance. La lecture préalable de textes pour chaque séance et la présentation d’un commentaire ou d’un travail de terrain lors d’une séance sont attendus. L’inscription du séminaire dans le cadre de l’École doctorale thématique en sciences sociales (EDTSS) implique la prise des présences et la valorisation de la participation au séminaire pour la formation doctorale des doctorants à hauteur de 5 ECTS.

À l’exception des séances introductive et conclusive (1ère et dernière séance), chaque séance du séminaire se tiendra à un rythme hebdomadaire, durera environ 2h30 et sera découpée en 2 modules d’environ 1h chacun (souvent, 1h + 1h = 2h30). Lors du 1er module, après être revenus brièvement sur le contenu de la séance précédente, nous nous consacrerons à la (re)lecture collective d’un court extrait de Recherches en ethnométhodologie (environ 10-15 pages) et partagerons nos réflexions et interprétations tout au long de la lecture. Lors du 2nd module, nous écouterons l’exposé d’un participant et poursuivrons collectivement la réflexion.

Chaque participant sera en effet invité, lors d’une séance de séminaire, à partager une réflexion dans le cadre d’une courte présentation (20-30min environ). Celle-ci peut s’articuler autour d’un compte rendu d’un « texte secondaire » qui commente, critique ou éclaire Recherches en ethnométhodologie et/ou l’ethnométhodologie, ou autour d’un travail empirique susceptible de mettre nos lectures à l’épreuve du terrain. La fin du second module laissera place à la discussion.

Le travail attendu de la part des inscrits consiste donc d’une part, dans la préparation et la participation à la lecture collective d’extraits de Recherches en ethnométhodologie pour chaque séance hebdomadaires et d’autre part, dans la présentation d’une lecture secondaire ou d’un travail de terrain lors d’une séance.

Organisation du séminaire : tableau des activités d’une semaine type

Travail préparatoire individuel Déroulement d’une séance hebdomadaire (environ 2h30)
Pour chaque participant, chaque semaine Pour chaque participant (seul ou éventuellement en binôme), une seule fois au cours du séminaire 1er Module (environ 1h) 2ème module (environ 1h)
Lecture superficielle d’un extrait de Recherches en ethnométhodologie (environ 10-15 pages) Préparation d’un exposé, soit autour d’un texte secondaire relatif à Recherches en ethnométhodologie, soit autour d’un travail de terrain Bref retour sur la séance précédent + (re)lecture collective de l’extrait préparé de Recherches en ethnométhodologie (environ 10-15 pages) Exposé d’un participant (lecture secondaire ou terrain, 20-30min) + discussion collective

Lors de la séance d’introduction (le mercredi 28 novembre à 14h), outre la lecture d’un premier extrait de Recherches en ethnométhodologie, nous établirons collectivement le programme du séminaire (nombre de séances, dates et horaires, découpage des extraits de Recherches en ethnométhodologie, agenda des présentations…) en essayant de tenir compte des désirs et possibilités de chacun. Il y sera aussi question de la possibilité d’inviter un intervenant extérieur pour discuter ses travaux dans le cadre de la séance conclusive.

Calendrier des séances

  • Mercredi 28 novembre 2018, 14h00 Université Saint-Louis Bruxelles [local P61 – accès via le parking au 119 Rue du Marais, porte Préfecture, ascenseur Préfecture, dernier étage] : Présentation du séminaire, organisation collective de son déroulement et lecture collective Recherches en ethnométhodologie p.45-50 (Préface de l’édition française PUF 2007)
  • Jeudi 3 janvier 9h45-11h45. Lecture Préface p.45-50 + Présentation
  • Jeudi 10 janvier 9h45-11h45. Lecture chapitre 1 p.51-64 + Présentation
  • Jeudi 17 janvier 9h45-11h45. Lecture chapitre 1 p.65-74 + Présentation
  • Jeudi 24 janvier 9h45-11h45. Lecture chapitre 1 p.74-83 + Présentation
  • Jeudi 14 février 9h45-11h45. Lecture chapitre 1 p.83-96 + Présentation
  • Jeudi 21 février 9h45-11h45. [Autre chapitre à déterminer] + Présentation
  • Jeudi 28 février 9h45-11h45. [Autre chapitre à déterminer] + Présentation
  • Jeudi 7 mars 9h45-11h45. [Autre chapitre à déterminer] + Présentation
  • Mercredi 11 spetembre 15h-18h. Actualité de l’ethnométhodologie pour les sciences sociales

L'ensemble des séances devraient avoir lieu à l'Université Saint-Louis, local à confirmer.

Inscription : robin.susswein@usaintlouis.be (mentionner nom, prénom, statut et institution de rattachement)

Références

Amiel, Philippe. 2010. Ethnométhodologie appliquée. Éléments de sociologie praxéologique. Paris : Les presses du Lema.

Fornel, Michel de, Albert Ogien, et Louis Quéré, éd. 2000. L’ethnométhodologie : une sociologie radicale: Colloque de Cerisy. Collection « Recherches ». Paris: Découverte.

Garfinkel, Harold. 2009. Recherches en ethnométhodologie. Paris: Presses universitaires de France.

Ogien, Albert. 2010. « Unité et variété de l’ethnométhodologie ». Cahiers de l’ethnométhodologie, no4 : 7‑19.

Comité d’organisation

  • Nicolas Marquis (USL-B)
  • Robin Susswein (USL-B)
  • Edgar Tasia (ULB)
  • Nathalie Zaccaï-Reyners (ULB)
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Découvrir la recherche qualitative par la pratique

Bien que souvent mobilisée en sciences humaines (sciences de gestion, psychologiques et sociales), la recherche qualitative reste mal comprise. Ce séminaire en propose donc l'introduction pratique.

La Grounded Theory Method y est présentée comme le cadre générique des approches scientifiques de la recherche qualitative. Cette introduction cède rapidement la place à la réalisation pratique, par les participants, d'un travail de recherche collectif (en équipe). Cette recherche implique d'élaborer une problématisation (à partir de la lecture d'articles scientifiques), de collecter des matériaux empiriques (entretiens et/ou observations), de les analyser, d'identifier et de consulter des articles scientifiques permettant d'approfondir ces analyses et de présenter les résultats (sur le mode de la communication à un colloque scientifique).

Quand suivre ce séminaire ? Ce séminaire est organisé de manière à permettre à chaque participant-e de progresser, que l'on ait ou non déjà réalisé une recherche qualitative et que l'on envisage (ou pas) d'en réaliser une dans le cadre de la thèse de doctorat.

Dans tous les cas, mieux vaut anticiper ce séminaire que le postposer; l'idéal serait de le suivre en début de thèse. Les participants sont invités à bien mesurer l'importante charge de travail nécessaire et à ne pas s'inscrire à la légère.

Le cours est organisé en 6 journées:

  1. Première séance : approches qualitatives

    • Présentation : la Grounded Theory Method.
    • En équipe : autoanalyse et problématisation.
    • Discussion sur les questions de recherche et la collecte de matériau
  2. Deuxième séance : collecter du matériau empirique (entretiens/observations)

    • Présentation : comment conduire un entretien ? (en mode débutant)
    • Discussion : comment adapter le guide d'entretien ? (en mode expert)
  3. Troisième séance : conceptualiser (codage ouvert)

    • En équipe : étiquetage des matériaux collectés par les participants
    • Discussion : difficultés, pièges, solutions, truc et astuces
  4. Quatrième séance : articuler et conceptualiser (codage axial)

    • En équipe : table des propriétés et premières schématisations
    • Partage d'expériences et discussion
  5. Cinquième séance : sélectionner les articulations et intégrer une analyse (codage sélectif)

    • En équipe : schématiser, théoriser et rédiger
    • Partage d'expériences et discussion
  6. Sixième séance : présentations

Inscription

  • Description complète
  • Le nombre de participant-e-s est limité;
  • La présence à toutes les séances est impérative. Avant de vous inscrire, vérifiez bien (dans votre agenda) que vous êtes en mesure d'être présent(e) à toutes les dates;
  • Mesurez bien l'engagement qu'implique votre inscription. Outre les journées présentées dans l'agenda, il vous faudra travailler plusieurs mois sur une même recherche, avec régularité (un minimum de 20 minutes par jour) et produire un travail équivalent à un article scientifique ou un chapitre de thèse;
  • Comme la recherche est menée en équipe, abandonner en cours de processus n'est pas envisageable;
  • Les inscriptions se réalisent exclusivement via le formulaire en ligne externe.
    Pour l'année 2018-2019, les inscriptions seront ouvertes en deux temps.

    • Entre le 15 et le 24 octobre 2018, les inscriptions sont strictement réservées aux doctorant-e-s en sciences de gestion. Toute autre personne qui tenterait de s’inscrire durant la période réservée aux sciences de gestion serait exclue du séminaire.
    • Pour les autres (doctorant-e-s ou non), le formulaire ouvrira pour une deuxième période d'inscription le 31 octobre à 14h, sur une base 'premier-e arrivé-e, premier-e servi-e' (les années précédentes, le séminaire était complet en quelques minutes);
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Langues et langages des sciences sociales

10e université d'été du Rédoc

Neuchâtel (Suisse), du 24 au 28 juin 2019

Appel et dépôt des candidatures des doctorant-e-s entre le 14 septembre et le 2 novembre 2018.

En savoir plus : site du RéDoc

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Séminaire doctoral en sociologie du travail, de l’emploi et de l’action collective organisée

Nous proposons de relancer un programme de séminaire doctoral susceptible d’intéresser les doctorant.e.s conduisant des travaux en lien – proche ou indirect – avec des problématiques interrogées par la sociologie du travail, de l’emploi et de l’action collective organisée.

Programme du 22 mai 2019 : Actualité de la recherche

La notion d’action intentionnelle est-elle sociologique ou non? Par Erhard Friedberg (Professeur Emérite à Sciences Po, Paris)

À l’ULiège, Séminaire 12 (Bâtiment B31, au Sart-Tilman). 

9h30-10h Accueil
10h-12h Séminaire : La notion d’action intentionnelle est-elle sociologique ou non? Par Erhard Friedberg (Professeur Emérite à Sciences Po, Paris)
Animation : Ch. Dubois et M. Zune
Lecture nécessaire : Friedberg, E. (2018). La sociologie doit-elle craindre l’individualisme méthodologique?. Revue francaise de sociologie, 59(2), 285-306. (disponible sur Cairn.info) ; Friedberg, E. (2019). Is the notion of purposive action un-sociological ? (article disponible sur demande à Christophe Dubois)
12h-13h30 Sandwich et tour de table concernant les projets de l’année académique 2019-2020
13h30 Clôture et verre de l’amitié

Inscriptions nécessaires pour des raisons logistiques (sandwiches – gratuits – prévus) pour le 18 mai par mail à Christophe Dubois

 

Programme du 31 janvier 2019 : Actualité de la recherche : néoinstitutionnalisme / sociologie processuelle

À l'ULB, local à préciser.

9h00-9h30 Accueil
9h30-10h45
Session 1, partie 1
Atelier de lecture : actualité de la perspective néoinstitutionnaliste en sociologie des organisations
Animation : Ch. Dubois et M. Zune
Lecture nécessaire : Bergeron, H. et P. Castel. (2016), « Les habits neufs du néo-institutionnalisme ? la redécouverte de l’ordre mésologique et de l’agency », L’année sociologique, vol. 66, n°1, pp. 31-72. (disponible sur Cairn.info).
11h-12h30
Session 2, partie 2
Conférence de C. Maroy et discussion : « La nouvelle gestion publique de l’école au Québec : analyse au croisement du néoinstitutionnalisme et de la sociologie de l’action publique ».
Texte en support : Maroy, C. (2017), « La nouvelle gestion publique de l’école au Québec : vers une gestion de la pédagogie », Sociologie du travail, octobre-décembre, vol. 59, n°4 (disponible sur revues.org)
12h30-13h45 Pause déjeuner
13h45-14h00 Discussion collective sur la suite du programme de l’école doctorale
14h00-15h00
Session 3
Atelier de lecture : Abbott, A. (2016), « Les choses des frontières », in Demazière, D. et M. Jouvenet (dir.), Andrew Abbott et l’héritage de l’Ecole de Chicago, Paris, EHESS, pp. 90-109 (disponible sur demande, ou version anglaise disponible sur jstor : Abbott, A. (1995), « Things of Boundaries », Socal research, vol. 62, n°4, pp. 857-882)
15h00-16h30
Session 4
Exposé de D. Demazière et M. Jouvenet (sous réserve) et discussion : « L’ontologie sociale d’Andrew Abbott »
16h30 Clôture et verre de l’amitié

Inscriptions nécessaires pour des raisons logistiques (sandwiches – gratuits – prévus) pour le 18 janvier à Marc Zune : marc.zune@uclouvain.be

Programme du 23 novembre 2018

Aux «  Ateliers des FUCAM »  (2, rue des Soeurs Noires,  à quelques minutes de la gare de Mons, plan).

10h-10h30 Accueil
10h30-12h30 Session 1
  Quentin Pasetti, Science politique, UMons, Revenus inconditionnels et conceptions du travail, quelles constructions de modèles sociaux?
  Louis Florin, LENTIC – ULiège, Exploring the autonomy of independent professionals : Towards an analytical framework
  Olivier Jégou, CIRTES-IACCHOS, UCLouvain, Une voie managériale vers la démocratie en entreprise ? Ethnographie d’une « libération d’entreprise » chez Décathlon Belgique
12h30-13h30 Pause déjeuner
13h30-13h50 Discussion collective sur la suite du programme de l’école doctorale
13h50-15h00 Session 2
  Lionel Francou, CRIDIS-IACCHOS, UCLouvain, L’art fait partie intégrante de chacun ». La médiation culturelle en débat
  Grégory Jemine, CRIS-LENTIC – ULiège, When local actors strike back : power, resources and critical uncertainties in new ways of working projects
15h00-15h15 Pause
15h15-16h30 Dominique Cardon, CNRS, Sciences Po-Paris, Un troisième âge pour l’Intelligence Artificielle ?
16h30 Clôture et St Feuillien de l'amitié

Inscription

Séminaire accessible à tou.te.s les doctorant.e.s intéressé.e.s par ces thématiques.
Inscription souhaitée par l’envoi d’un mail à Marc Zune : marc.zune@uclouvain.be.

Appel à communication

Renouant avec une vielle tradition, une première séance de ce séminaire est organisée le 23 novembre 2018 (de 9h30 à 16h) aux «  Ateliers des FUCAM »  (2, rue des Soeurs Noires,  à quelques minutes de la gare de Mons, plan : http://www.fucam.ac.be/index.php3?pere=21166). Cette première séance sera organisée autour de la discussion de papiers proposés par les doctorant.e.s, quel que soit l’état d’avancement de leur travail. Ces papiers, soumis à l’avance (pour le 19 octobre 2018), seront présentés puis discutés par deux académiques/post-doc, dans un climat de critique constructive, et dans un esprit d’entretien des liens au sein de notre communauté scientifique.

Lors de ce séminaire, une discussion sera également organisée avec les doctorant.e.s quant aux suites à donner au séminaire et à l’organisation d’activités ultérieures. La séance se clôturera par une conférence de Dominique Cardon (sociologue, Sciences Po Paris) auteur notamment de l’ouvrage récent A quoi rêvent les algorithmes. Nos vies à l’heure des big data (Seuil, 2015).

Un lunch sera prévu par l’équipe organisatrice, et les frais de déplacement (en train) pourront être remboursés. La présentation d’une communication et l’assistance à la conférence de D. Cardon pourront être valorisées en termes de crédits ECTS.

Pour la bonne organisation de ce séminaire, pourriez-vous nous faire savoir, pour le 15 juillet, votre intention de communication lors de cette journée ? (à adresser à Marc Zune : marc.zune@uclouvain.be).

Au plaisir de vous y retrouver nombreuses et nombreux,

Le comité d’organisation:

  • Pierre Desmarez (ULB)
  • Christophe Dubois (ULg)
  • Philippe Scieur (UCL-Mons)
  • Frédéric Schoenaers (ULg)
  • Marc Zune (UCL-LLN)
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Discutons qualitatif

Séminaire doctoral en analyse par théorisation ancrée

Organisé par Christophe Lejeune (ULiège) et Laetitia Pozniak (UMONS), le mercredi 4 juillet 2018, de 13h à 16h30, à Liège, N1, Salle 130

Ce séminaire se propose d’initier la réflexion sur l’utilisation des approches qualitatives dans diverses disciplines et de favoriser les échanges entre chercheurs débutants et confirmés. Plus spécifiquement, il offre l’occasion à plusieurs doctorants de présenter l’état d’avancement de leurs travaux, d’expliciter leur cheminement méthodologique et de bénéficier du regard posé par les experts. La richesse des discussions et le partage d’expérience offriront à tous les participants de parfaire leur approche méthodologique et de surmonter les difficultés qu’ils pourraient rencontrer tout au long de leurs recherches.

Programme

13h00 Accueil
13h15 Mot de bienvenue, par Laetitia Pozniak (Gestion, UMons)
13h20 «Vivre l’accueil au sein de services d’urgences psychiatriques : retour sur les premiers pas d’une méthodologie par théorisation enracinée» par Mathilde Meriaux (Psychologie, UMons)
14h20 «La finance islamique. Les justifications des prestataires de service belges et français» par Allaa Ridouan (Management, UCL)
15h20 «De s'attendre au retour des loups à façonner les forêts de demain : premiers résultats» par Alix Hubert (Anthropologie, ULiège)
16h20 Mot de la fin, par Christophe Lejeune (Gestion, Psychologie et Sciences sociales, ULiège)

Présentation des interventions en ligne.

Inscription gratuite mais obligatoire via ce formulaire en ligne.

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Migrations et diversité culturelle

Séminaire doctoral annuel

Appel à contributions

Ce séminaire est annulé

La douzième édition du séminaire doctoral annuel du programme « Migrations & Diversité culturelle » de l’EDTSS se déroulera cette année à l’Université de Liège les 29 et 30 mai 2018

Thématique

Toute problématique en lien avec le champ de recherche peut faire l’objet d’une communication.

Pour qui ?
Cet appel à contributions s’adresse à tout doctorant intéressé par le champ des études migratoires et post-migratoires et/ou des théories de l’intégration (diversité sociale et culturelle dans les sociétés contemporaines). Il concerne tant les jeunes chercheurs inscrits à l’EDTSS, que des doctorants rattachés à d’autres écoles doctorales en Communauté française ou ailleurs. Objectifs du séminaire :

  1. Discussion avec des experts du champ (cf. discussion de chaque papier et apport de « keynote speakers » experts dans le champ). Pour cette édition, les deux keynotes de notre école doctorale seront annoncés bientôt.
  2. Ce séminaire donne l’occasion aux doctorants et jeunes chercheurs de diverses disciplines des sciences sociales (sociologie, anthropologie, sciences politiques, démographie et développement, etc.) de présenter l’état d’avancement de leur thèse (problématique, dispositif méthodologique, premiers résultats, discussion théorique …), en se positionnant de manière réflexive par rapport aux débats théoriques et méthodologiques contemporains.

Méthode de travail

Les communications acceptées seront regroupées en ateliers dotés d’une certaine cohérence (thématique, théorique, géographique ou autre). Chaque communication durera environ 20 minutes et fera l’objet d’une mise en discussion critique préparée par un spécialiste (professeur ou chercheur confirmé, non-membre du comité d’accompagnement de la thèse). Ces discutants seront prioritairement des chercheurs appartenant à la même discipline que celle du doctorant. Les contributeurs intéressés sont invités à proposer un résumé de maximum une page de leur communication avant le 15 mars 2018. Le texte écrit complet sera demandé pour le 30 avril 2018 et transmis au discutant.

Contact et envoi des propositions : M.Martiniello@uliege.be

Comité scientifique

Marco Martiniello (ULiège), Jacinthe Mazzocchetti (UCL), Laura Merla (UCL), Andrea Rea (ULB) et Marie Verhoeven (UCL)

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Cycle de visio-conférences en analyse de discours

FRIANDIS : Réseau Francophone International en Analyse de DIScours

Troisième édition, 2018

Conçu dans une perspective transdisciplinaire et méthodologique, ce cycle de rencontres
virtuelles s'adresse aux professeurs, aux chercheurs ainsi qu'aux étudiants de 3ième cycles
intéressés par le spectre des études du discours.

Afin de permettre au plus grand nombre de participer aux échanges, les rencontres se
dérouleront par visio-conférence, simultanément dans 3 pays et chaque fois dans 4 à 6
universités de 15h à 17h, heure de Paris et de 9h à 11h, heure Montréal.

Les responsables scientifiques de chaque pôle sont :

  • Canada
    • Université du Québec à Montréal : Élias Rizkallah
    • Université de Sherbrooke: Karine Collette
    • Université du Québec en Outaouais: Dimitri della Faille
  • France
    • Université Paris-Est Créteil : Claire Oger
    • Université de Picardie : Thierry Guilbert
  • Belgique
    • Université libre de Bruxelles: Corinne Gobin
    • Université catholique de Louvain : Philippe Hambye
    • Université de Liège : Dominique Longrée

Les prochaines visio-conférences :

Éléments d’analyse des entretiens de presse avec les philosophes

Le mercredi 14 février 2018 : 15h à 17h, heure de Louvain-La-Neuve

Conférencière : Malika Temmar est Maître de conférences en sciences du
langage et analyse du discours

Maître de conférences en sciences du langage et analyse du discours à l’Université
d’Amiens, Malika Temmar poursuit ses recherches au Centre d’étude des discours
images, textes, écrits, communication (Céditec, Université Paris 12 Est-Créteil). Elle a
suivi un double cursus en philosophie et littérature. Spécialisée dans l’analyse du
discours philosophique, elle est l’auteure de plusieurs travaux sur les formes expressives
de la philosophie.

Discours doxique et discours néolibéral, entre convergences et spécificités.
Discussion à partir des discours médiatiques sur les politiques éducatives

Le mercredi 21 février 2018 : 15h à 17h, heure de Louvain-La-Neuve

Conférencier : Philippe Hambye est professeur en sociolinguistique à
l’Université catholique de Louvain (UCL)

Philippe Hambye est attaché à la Faculté de Philosophie, arts et lettres ainsi qu’à
l’Institut langage et Communication (Pôle de recherche en linguistique). Ses travaux
portent principalement sur les politiques publiques dans le domaine des langues ainsi
que sur les pratiques discursives dans le domaine du Travail et de l’Éducation, afin
notamment d’étudier le rôle du langage dans les processus de légitimation du pouvoir
et des inégalités sociales.

La rénovation du libéralisme comme formation socio-discursive : « indices » d’une préhistoire énonciative de l’économie politique « néolibérale » (1930-1960)

Le mercredi 28 mars 2018 : 15h à 17h, heure de Louvain-La-Neuve

Loïse Bilat est collaboratrice scientifique à l’université de Lausanne et chargée de
cours en sémiolinguistique textuelle à l’Université de Franche-Comté. Elle a travaillé
en sociologie des médias et de la communication après une formation en linguistique
française, analyse du discours, lexicométrie et argumentation. Ses recherches en
analyse du discours portent sur l’émergence et le fonctionnement textuel de diverses
normes culturelles et institutionnelles (dans la culture de masse, les médias, les
pratiques politiques). Le sujet discuté ici fait partie de sa thèse de doctorat. Elle
présentera son architecture méthodologique, les pièges à éviter lorsque l’on travaille
linguistiquement sur un objet prédéfini par la philosophe politique, mais aussi ses
résultats qui rendent compte des circulations lexicales et des modalités d’énonciation
partagées par des acteurs variés de la rénovation du libéralisme (Hayek, Mises, Aron,
Rand, Lippmann, Röpke).

Inscription

Pour ce qui concerne la participation belge, il est nécessaire de vous inscrire auprès de
Corinne Gobin: cogobin@ulb.ac.be communiquant vos noms, Université et titre (doctorant,
chercheur, professeur,…). L’entrée est gratuite. Ce programme peut être valorisé dans le
cadre de la formation doctorale en sciences sociales.

Les conférences se donnent simultanément à :

  • l’Université catholique de Louvain à la salle de visioconférence de la Bibliothèque des Sciences et technologies (BST), Place Louis Pasteur, 2, Louvain-La-Neuve.
  • l'Université de Liège, salle du Petit Physique, Université de Liège, Place du 20-Août, 7, Liège.
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Séminaire doctoral ROBOCARE 2017-2018

Télématique, robots sociaux… : autour des technologies dans les mondes du soin

Comité d'organisation

Florence Degavre (UCL), Nicolas Marquis (USLB), Céline Quellet (ULB), Robin Susswein (USLB), Nathalie Zaccaï-Reyners (ULB)

Problématique générale

Ce séminaire vise à ouvrir une série de questions de recherche à partir du fait de l’introduction de la robotique dans les mondes du soin aux personnes. Le versant le plus spectaculaire en est sans doute celui des robots « sociaux » dont, depuis une quinzaine d’années, on constate le développement croissant. Distincte de la robotique industrielle, qui produit typiquement des automates destinés à exercer une activité mécanique sur une chaîne de montage, la robotique de service conçoit des machines destinées à interagir avec des agents humains dans des environnements domestiques ou institutionnels.

Dans le milieu du soin en particulier, on a vu apparaître la délégation d’activités relationnelles à des robots. Ainsi, « Zora », un petit humanoïde programmé par la firme belge Zora Bots, aurait été distribué depuis 2013 à plus de 400 exemplaires dans des maisons de repos belges et néerlandaises pour y assurer un service d’« animation » des résidents. Un autre robot « relationnel » prenant la forme d’un bébé phoque, aurait été distribué depuis 2015 à quelques 5000 exemplaires dans une trentaine de pays. On attribue à cette machine « sociale » nommée « Paro » des vertus thérapeutiques, notamment la capacité d’atténuer l’angoisse des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés. D’autres outils, d’apparence plus discrète (pilulier électronique, application de smartphone etc.) sont également introduits dans les métiers du care.

Tout cet outillage induit de profondes transformations dont nous souhaitons explorer les formes et les enjeux. Nous ne limiterons pas nos enquêtes aux usages des robots et ouvrirons la réflexion également aux aspects moins visibles des nouvelles technologies, situés dans les machines elles-mêmes, y compris celles appelées à épauler la décision comme la gestion des soins.

Organisation du séminaire

Au-delà de l’introduction générale, chaque séance accueille un invité extérieur pour une conférence de 40 minutes suivie d’une discussion introduite par un des chercheurs associés au séminaire. Les participants au séminaire disposeront de documents préparatoires à la séance. Les doctorants inscrits se verront proposer un rôle de discutant.

Les périodes de travail seront les suivantes :

Inscription obligatoire via les liens ci-dessus.

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